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Ariane-Li Simard Côté: Louis Riel. Vous connaissez probablement le nom et vous vous souvenez qu’il était un chef politique du peuple métis pendant la fin du XIXe siècle, après avoir dirigé deux résistances contre le gouvernement, il souhaitait défendre le mode de vie des peuples indigènes à l’ouest de ce qui est maintenant le Canada. Et il a été exécuté par pendaison après être reconnu coupable de trahison lorsqu’il avait quarante et un ans.

Son histoire constitue une partie importante de l’histoire du Canada, mais elle est enseignée différemment selon l’école qui vous l’a apprise. Certains se souviendront de Louis Riel comme d’un héros, d’autres comme d’un traître.

Récemment, son nom a été mentionné dans les médias parce qu’il a été proposé comme premier Premier ministre honoraire du Manitoba.

Le procès de Louis Riel, qui mène à sa pendaison, est ce qui est le plus souvent raconté. Une pièce de théâtre qui reconstitue le procès de Louis Riel a lieu régulièrement à Regina, au quartier général de la GRC, ce qui en fait la pièce de théâtre la plus ancienne de Saskatchewan.

Mais il y a un autre moment historique qui mérite notre attention lorsque les forces de Louis Riel affrontent la police à cheval du Nord-Ouest à Duck Lake. Un moment qui aurait pu changer l’avenir du Canada.

Bienvenue à Voyages dans l’histoire canadienne, un balado qui explore les événements significatifs de l’histoire de notre pays présenté par le gouvernement du Canada et créé par le Walrus Lab. Je m’appelle Ariane-Li Simard Côté.

Dans cet épisode, nous explorons l’histoire de la Gendarmerie royale du Canada en l’honneur de son 150e anniversaire. Pour comprendre l’histoire complexe de la GRC, il faut remonter à sa création.

Elle a été formée en combinant les deux forces policières historiques du Canada, la police fédérale, principalement dans l’Est du Canada, et la police à cheval du Nord-Ouest ou PCN-O. Mais cela ne serait peut-être jamais arrivé sans Louis Riel et la bataille de Duck Lake.

Nous sommes en 1885, c’est un matin frais divers du 26 mars. Environ 100 officiers de la PCN-O et volontaires civils armés se sont approchés de Duck Lake, en Saskatchewan, une région située à environ une heure au nord de Saskatoon. La terre était habitée par le peuple Métis. Un conflit armé était sur le point d’éclater entre la police et la résistance du Nord-Ouest, qui était un mouvement armé du peuple Métis dirigé par Louis Riel.

Louis Riel avait rassemblé une force importante de Métis et de Cris qui avaient occupé le village et étaient nettement plus nombreux que leurs rivaux sur la scène. Le mouvement dirigé par Riel ne se battait pas seulement pour les Métis, mais aussi pour tous les peuples indigènes, dans un paysage qui changeait rapidement à cause du colonialisme.

Sur un plateau enneigé avec des arbres et des cabanes en rondins, juste à l’extérieur de Duck Lake, une négociation entre les forces de Riel et de la PCN-O ne s’est pas bien passée. Des coups de feu ont été tirés

Du côté de Riel. Six personnes ont perdu la vie, ainsi que douze membres de la police à cheval du Nord-Ouest. La police a battue en retraite.

La bataille n’a duré que trente minutes, mais on attribue la victoire de Riel non seulement à la taille de la résistance du Nord-Ouest. mais aussi à l’utilisation stratégique de la limite des arbres et des cabanes que ces forces connaissaient si bien.

Louis Riel a tenu un journal des événements qui ont eu lieu pendant la Résistance. Le choix des mots pour se décrire et décrire les gens qu’il défendait serait aujourd’hui considéré comme offensant. De plus, ses propos faisaient souvent référence à la religion. Voici un extrait de ses paroles exactes lu par David Allard, qui est un membre de la famille éloignée de Louis Riel.

L’esprit de Dieu m’a fait entendre la question qu’il importait de faire aux guerroyeurs. Ils n’ont pas vu de sauvages, je suppose?

Louis Riel se rendit aux forces gouvernementales après la bataille de Batoche, le 15 mai 1885.

Les avocats responsables de la défense de Riel ont tenté de le faire libérer en invoquant un plaidoyer d’aliénation mentale ou ce qu’on appelle aujourd’hui “non responsabilité criminelle” C’est la déclaration finale de Riel qui a scellé son sort, le jury n’ayant d’autre choix que le déclarer coupable de trahison.

Riel s’est adressé à la cour en anglais. Ces mots ont été traduits en français et lus une fois de plus par David Allard.
Vos honneurs messieurs du jury. Il me serait facile aujourd’hui de jouer la folie parce que les circonstances sont de nature à exciter n’importe quel homme et sous l’excitation naturelle de ce qui se passe aujourd’hui, sous l’excitation que mon procès me cause, me justifierait de ne pas comparaître comme d’habitude, mais avec l’esprit hors de son état ordinaire. J’espère qu’avec l’aide de Dieu, je maintiendrai le calme et le décorum qui conviennent à cette honorable cour, à cet honorable jury.

L’ensemble de la déclaration finale est assez longue et émouvante. Mais il est clair que diriger la résistance du Nord-Ouest était une décision calculée.

Si vous acceptez le plaidoyer de la défense selon lequel je ne suis pas responsable de mes actes, acquittez-moi complètement puisque je me suis disputé avec un gouvernement fou et irresponsable. Si vous vous prononcez en faveur de la couronne qui prétend que je suis responsable, acquittez-moi quand même. Vous avez parfaitement raison de déclarer qu’ayant ma raison et mon bon sens, j’ai agi raisonnablement et en état de légitime défense, tandis que le gouvernement, mon accusateur étant irresponsable et, par conséquent fou, ne peut qu’avoir mal agi. Et s’il y a haute trahison, il faut que ce soit de son côté et non du mien.

Vous pouvez comprendre pourquoi c’est un moment propice à être romancé. Ses paroles sont tellement captivantes.

Mais la bataille de Duck Lake était un conflit notable entre ce qui allait devenir la GRC et le peuple Métis avant la résistance et dans les années qui ont suivi, les tensions se sont accrues entre les peuples indigènes et le gouvernement canadien. Des efforts sont encore en cours pour réparer les torts passés.

Sam Karikas est la PDG du centre du patrimoine de la GRC. Elle aborde leur position actuelle sur la nécessité de réconciliation. A noter puisqu’elle ne parle pas français. Ses propos ont été traduits afin d’être lus par une interprète en voix hors champ francophone.

Interprète (traduction en français) : En tant que musée qui travaille à devenir un musée national. Je crois que c’est exactement le genre d’endroit où nous pouvons et devons avoir ces conversations. Et la grande majorité des gens nous ont dit qu’ils étaient et qu’ils voulaient un endroit pour explorer ces facettes de notre histoire et pour entamer le dialogue. Donc, vous savez, nous pouvons offrir un espace qui rassemble ces deux éléments. nous pouvons à la fois honorer le service et le sacrifice en célébrant ce qui est typiquement canadien comme un service de police de renommée mondiale comme la GRC, tout en reconnaissant les effets néfastes des politiques coloniales et des problèmes sociétaux tels que les préjugés et le racisme idéalement, alors que nous poursuivons notre processus de guérison collective, j’espère vraiment qu’il y a de la place pour les deux. Et je pense que c’est en fait un espace très riche pour explorer le mélange très complexe et transversal de cette réalité au Canada.

Ariane-Li Simard Côté: Nous sommes maintenant rejoints par Andrew Carrier, le vice-président de la région de Winnipeg pour le gouvernement national de la Fédération Métisse du Manitoba, représentant les citoyens métis de la Rivière Rouge. Il est le ministre responsable des services en français et de la protection de la langue mitchif. Il est également ministre des survivants autochtones, des pensionnats et des externats.

Alors Andrew, pouvez-vous nous parler un peu de l’histoire de la Fédération Métisse du Manitoba?

Andrew Carrier: La Fédération métisse a été fondée en 1967. On compte aujourd’hui, on a plus de mille employés et trente départements. On est vraiment le gouvernement national des Métis de la Rivière Rouge et on a été élu représentant de nos citoyens. Alors, ici à Winnipeg, on est au-dessus de 25 000 citoyens et, à travers la province, nous sommes au-dessus de 50 000 citoyens qui étaient enregistrés avec notre gouvernement.

C’est-à-dire qu’il y a plus de Métis de la Rivière Rouge, mais on se tient encore enregistré et déclaré comme nous sommes Métis. La fédération. Comme j’ai expliqué est élue, les représentants, un président, un vice-président et deux directeurs de régionale par les sept régions de Winnipeg, Nous avons un héritage très riche en culture.

Il comprend le drapeau de l’infini, c’est-à-dire c’est un drapeau bleu avec le symbole infini blanc représentant la communauté autochtone et le communauté du groupe. Alors ça, c’était le drapeau était remis en 1816 à la bataille des plaines de Grenouillière. Alors dans ce temps-là, on était reconnu ici comme le territoire du Nord-Ouest et c’est avant la création du Canada et avant la formation du Manitoba. Il faut reconnaître aussi que, en 1870, la loi du Manitoba promet à nos descendants métis de la Rivière Rouge, une parcelle de terre, c’est-à-dire à travers la loi. On était 1,4 million pour les descendants.

Mais après la loi. En effet, le gouvernement fédéral du Canada a commencé le règne de terreur, c’est-à-dire, ils ont envoyé l’armée canadienne pour démoraliser et dénigrer les Métis de la Rivière Rouge. Alors le peuple qui a fondé le Manitoba est rendu possible. L’expansion économique de l’Ouest en raison de la terreur.

Les maisons des Métis de l’arrivée, dès l’arrivée de ce jour ont été détruites et il était promis dans la loi, a été remis, à qui refusé à mes descendants proprement, et a été remis à la plupart aux Anglais qui venaient de l’Est. Alors, on parle, il y a longtemps, mais il ne faut pas. Il faut aussi reconnaître qu’en 1960, il y avait, il y avait une communauté métisse ici à Winnipeg, il y avait la ville de Winnipeg s’est mise à détruire la communauté métisse pour préparer l’expansion de 1967 pour les jeux internationaux. Alors notre communauté métisse. On a perdu beaucoup de terres et on a été remis à côte pour faire un port des Anglais et des Français qui étaient de l’Est. Il faut reconnaître aussi que l’élection notre président David Chartrand.

Il a été élu en 1997 et quand il a été élu, on avait seulement trois employés. Alors dans les dernières 27 ans, nous sommes à soulever notre gouvernement. responsable de 330 millions de dollars de propriété. Et enfin, on a un budget de 132 millions par année pour en-dessus de mille personnes qui nous emploient ici à notre gouvernement. Alors la Fondation métisse, on a commencé petit. On était ici depuis longtemps et finalement on a été reconnu en 2013, comme le gouvernement officiel pour les citoyens métissés.

Ariane-Li Simard Côté: Alors c’est aussi un très gros travail, un très long travail pour cette reconnaissance là. Puis vraiment, justement, pour la reconnaissance. Louis Riel a été très important dans l’histoire du Canada. Son rôle est important pour la reconnaissance de la communauté métisse. Pouvez-vous nous en parler davantage de son rôle?

Andrew Carrier: Absolument, il faut reconnaître que Louis Riel est le père du Manitoba, le père de la Confédération. Il a mené les métis de la Rivière Rouge à former le gouvernement provincial en 1869 et il a négocié avec le gouvernement fédéral du Canada pour garantir les droits des Métis de la rivière Rouge et des Premières Nations vivant dans la région. ainsi que comme Louis Riel, un métis, un autochtone qui a créé a aidé à créer le Manitoba en 1970. Alors son leadership de ce temps, c’était le nord-ouest a été attisé par la décision d’empêcher les employés fédéraux d’effectuer des emportages non autorisés des terres métisses de la Rivière Rouge, c’est-à-dire que le gouvernement du Canada, ils ont envoyé des gens pour déclarer la terre de sa région sans orientation des peuples. Alors Louis Riel a mis son pied à terre et il n’a pas promis. Il n’a pas promis les emportages ici au Manitoba. Alors il a fallu que le Premier ministre reconnaisse que les droits des Autochtones et les droits des métis du Manitoba doivent se faire prendre responsable pour nous-autres comme peuple.

Ariane-Li Simard Côté: En fait, c’est ça. Ça a été très important quand même, le rôle que le gouvernement a joué à ce moment précis. Là.

Andrew Carrier: Oui, parce que n’oublie pas que les États-Unis. Il avait vu venir au Nord. Et puis le Canada est à l’est de nous autres à l’ouest. Alors ,Louis Riel a fait une grande partie de reconnaître le Manitoba pour devenir la cinquième province du Canada. Nous autres, on reconnaît Louis Riel comme un chef de grande importance. On reconnaît le 16 novembre, la journée de Louis Riel. C’est la journée où il y a l’exécution de Riel. Et ce jour, nous autres, on se rencontre, on lève le drapeau de l’infini et on reconnaît que Louis Riel a remis sa vie pour les citoyens métis du Manitoba.

Ariane-Li Simard Côté: Puis, d’ailleurs, c’est ça, il y avait aussi la GRC qui a joué un rôle important dans la dynamique entre les Métis, le gouvernement, la GRC elle-même. Est-ce que vous pouvez nous en parler davantage?

Andrew Carrier: Oui, mais il faut reconnaître que la GRC n’était pas connue de ce temps avant avant… Comment s’appellent les polices de Cheval du Nord-Ouest qui a été formée en 1873, alors c’est eux qui qui ont attrapé Riel comme le représentant du Canada et a pris Riel à Regina après la bataille de Batoche. Alors on reconnaît qu’aujourd’hui, c’est la GRC. Mais on reconnaît aussi que dans le temps, le nom, c’était la police à cheval du Nord-Ouest.

Alors nous autres, on reconnaît que eux-autres comme représentants du gouvernement du Canada

Ariane-Li Simard Côté: En 2017, justement, la GRC a signé une entente pour restituer certains artefacts ayant appartenu ou étant liés au peuple métis et à Louis Riel. Pouvez-vous nous en parler un peu plus et de son importance, en fait?

Andrew Carrier: Oui, euh, finalement, euh, c’est très très – Je me rappelle justement de cette journée. Où est-ce qu’on a reçu des choses de Louis Riel. Un poème qui avait été écrit et qu’est-ce qui m’a touché vraiment c’’est qu’ ils ont gardé la barbe de Louis Riel. La journée de l’exécution. Ils ont enlevé sa barbe, ils l’ont gardé dans une boîte. Et puis on a fait une – C’était remis à la famille des descendants de Louis Riel, C’est-à-dire de ses neveux et grands neveux et nièces. Et ils ont été… C’était incroyable qu’ils aient gardé des choses personnelles de Louis Riel et il a été remis à la communauté métisse. Nous avons reçu une épée. On a reçu son chapelet et alors tout est reconnu comme propriétaire de Louis Riel.

Alors ça nous a vraiment touché qu’ils ont retourné les artefacts – ces choses pour nous autres, pour reconnaître – et reconnaître l’histoire de Louis Riel.

Ariane-Li Simard Côté: Oui, c’est quand même impressionnant que ça a été préservé tout ce temps-là. C’est beau quand même que ça a été préservé. Maintenant. D’ailleurs, on a une loi qui dit qu’il est le premier Premier ministre indigène honoraire du Manitoba. Donc pourquoi est-ce que c’est fait maintenant, cette reconnaissance là et comment ça contribue au chemin de la réconciliation?

Andrew Carrier: Pour moi, c’est une fondation de respect. Parce que Louis Riel a été élu trois fois à la Couronne. Il n’a jamais pu aller à Ottawa et prendre son siège comme représentant du Manitoba.

Et après tout ce temps-là, il faut reconnaître Louis Riel – métisse. autochtone – bien à parler l’anglais, le français et la langue mitchif et autochtone, c’est un homme qui a vraiment été dévoué à son peuple. Alors quand Wab Kinew, le Premier ministre du Manitoba à ce en fait reconnu par la loi qui était… que Louis Riel l’honoraire Premier ministre du Manitoba. Et pourquoi l’honoraire, Ariane, pour se rappeler qu’ il n’était jamais reconnu d’une fondation de racisme qui était établie dans le temps de Sir John A. MacDonald et s’est poursuivi pendant 154 ans de finalement été reconnu dans le poste réel comme le premier et le père de la Confédération du Manitoba. Pourquoi pas reconnaître, grâce à ces défis, son travail qui on est le Manitoba, alors c’est le seul Premier ministre de la province autochtone. Et puis, Wab Kinew, le Premier ministre du Manitoba, Autochtone, Premières Nations. Il a fait ça, la loi, ça nous a touchés. Incroyable, parce que finalement, après tout ce temps, on est, on est reconnu chez nous, dans notre maison.

Ariane-Li Simard Côté: Je peux. Ça me touche beaucoup ce que vous dites. Je peux tout à fait comprendre ce sentiment tellement précieux qui est porté depuis tellement de générations. Ah, en ce qui concerne les efforts en cours pour la réconciliation et la relation entre les Métis et la GRC, qu’est-ce que vous espérez que l’avenir vous réserve en fait?

Andrew Carrier: Premièrement, il faut reconnaître que le travail de la GRC, ce n’est pas un travail facile dans notre communauté. Pendant plusieurs générations de débats et des situations terribles que la GRC a été partie d’après leur travail. On reconnaît que la GRC, c’est un ouvrage très difficile, qu’il faut avoir le respect pour la GRC
Juste, comme un exemple, le président Chartrand à déclarer un protocole d’entente avec dans les Métis du Manitoba et du Canada, ont reconnu le partenaire en négociation de confédération. C’est-à-dire que finalement, après 150 ans, on reconnaît que la GRC. Il y avait un travail à faire et ce n’est pas un travail facile.

Alors, pour reconnaître le passé, on voit au futur pour travailler ensemble. C’est pas un chemin facile, c’est-à-dire qu’on reconnaît qu’il a une histoire métisse et une histoire la GRC et on peut avoir le respect et la collaboration pour travailler ensemble.

Chartrand soutien à la GRC si tu te rappelle qu’il y avait un monument qui était de la GRC. Qui était brisé et la Fédération, on a soutenu la GRC pour reconnaître que l’histoire, il faut reconnaître l’histoire de la GRC et avancer positivement avec le futur. Parce que le travail de la GRC et de la police autochtone, c’est très important pour une meilleure communauté. Alors on croirait réellement qu’on a un futur positif avec la GRC.

Ariane-Li Simard Côté: Et comment vous la décririez, cette relation actuelle entre la GRC et les peuples indigènes, et même avec la Fédération des Métis du Manitoba? Comment la décririez-vous?

Andrew Carrier: Mais comme partenaire – nous avons un programme communautaire. Thompson, par exemple, c’est le nord du Manitoba et et aussi de port nord-ouest et entre lacs. On a des partenaires avec la GRC à travers la province et c’est des programmes de renforcement de la capacité de la communauté métisse et offrir des solutions en échange pour la justice et reconnaître la culture et tout. Alors, c’est un travail qui se démarche à ce moment, mais ça n’a pas commencé hier. Ça fait plusieurs années qu’on travaille avec la GRC pour reconnaître notre histoire et reconnaître leur histoire avec respect.

Ariane-Li Simard Côté: C’est tellement important. Je suis heureuse de voir que vous travaillez en partenaire actuellement. Merci beaucoup pour ce partage. En fait, l’entrevue tire à sa fin. Notre échange tire à sa fin. Est-ce qu’il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter par rapport à la situation?

Andrew Carrier: Non, c’est que l’ouvrage, l’’histoire de la GRC. C’est très difficile de recevoir des ordres. Il faut imaginer que la GRC, elle était responsable pour la destruction des maisons métisses, des familles métisses. Ils ont chassé, ils ont tué des gens de la communauté métisse et… d’après une direction du gouvernement du Canada. Alors, il fait leur ouvrage. Malheureusement, le règne de terreur que j’ai parlé de ce temps, ça m’a affecté ma famille personnellement, pendant plusieurs générations, on est un peuple. un peu perdu, un peuple qui voulait se cacher, sa nation métisse, se dire canadien-français ou anglais. Et alors? Cette culture a survécu à plusieurs défis. Mais on a pu garder notre culture, notre langue intacte.

Ariane-Li Simard Côté: Merci beaucoup de nous en avoir appris davantage sur l’importance aussi, la place de Louis Riel dans la communauté métisse puis ce qui fait qu’aujourd’hui ça nous a guidé vers une reconnaissance en voie d’une réconciliation. Merci beaucoup d’avoir pris ce temps avec nous Monsieur Carrier. Merci beaucoup. c’est très apprécié.

Ariane-Li Simard Côté: Merci d’avoir écouté Voyages dans l’histoire canadienne. Ce balado est financé par le gouvernement du Canada et créé par The Walrus Lab. Comme pour tous nos épisodes, les transcriptions seront disponibles en anglais et en français. Pour les lires transcriptions, veuillez consulter le site thewalrus.ca/canadianheritage. Cette épisode a été produit par André Proulx. La conception sonore a été réalisée par Nathara Imenes. Amanda Cupido en est la productrice exécutive.

Notez que cet épisode dispose d’un homologue en anglais disponible sur le fil anglais. Alors si vous êtes bilingue et souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire du Trappeur fou et de la GRC, rendez-vous sur le podcast intitulé Canadian Time Machine.

The Walrus Lab