En 1997, le Canada a pris les devants en formant une coalition pour l’élimination des mines antipersonnel, ce qui a conduit à la signature du Traité d’Ottawa, un tournant majeur dans la diplomatie internationale et la défense des droits humains. Le défi ? Réunir toutes les parties prenantes en moins d’un an. Dans cet épisode, nous explorons le rôle continu du Canada dans les efforts mondiaux de déminage, avec les témoignages d’expert en NEDEX, Seydou Gaye, qui nous parle de la réalité du déminage dans des zones à haut risque. Ensuite, Paddy Torsney, de la Fondation canadienne contre les mines terrestres, nous explique comment le Traité a ouvert la voie à une collaboration internationale et à des changements durables.
ARIANE-LI – Aujourd’hui, nous nous penchons sur le traité d’Ottawa,Il s’agit de l’une des plus importantes contributions du Canada à la paix et à la sécurité mondiale, et il a marqué un tournant dans notre histoire et dans la lutte mondiale contre les mines antipersonnel.
Dans de nombreuses régions du monde, ces armes dissimulées continuent de faire des victimes des décennies après la fin les conflits. Le Canada a pris la tête des efforts internationaux visant à interdire les mines anti-personnel, culminant en la signature du traité d’Ottawa en 1997.
Bienvenue à Voyages dans l’histoire canadienne, un balado qui explore les événements importants de l’histoire de notre pays et leur impact sur nos vies d’aujourd’hui. La série est financée par Patrimoine canadien, et créée par The Walrus Lab. Je m’appelle Ariane-Li Simard-Côté.
Dans cet épisode, nous analyserons le rôle crucial du Canada dans l’adoption du traité d’Ottawa et les efforts que nous poursuivons pour déminer le reste du monde.
Le traité d’Ottawa, ou Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, est une réussite diplomatique qui témoigne de la volonté du Canada d’éradiquer l’utilisation, la production et le stockage de ces armes meurtrières.
Selon le traité, une mine antipersonnel est définie comme « une mine conçue pour être déclenchée par la présence, la proximité ou le contact d’une personne et destinée à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes »
Depuis la signature du traité en 1997, le Canada a continué de soutenir les efforts de déminage dans le monde entier.
SEYDOU – Ah oui, pas quelqu’un mais plusieurs. Je connais plusieurs personnes qui ont été malheureusement blessés ou tués par des mines et c’est vraiment très triste, vous imaginez, perdre justement des êtres qui sont chers, des êtres qui nous sont proches, justement parce qu’ils étaient en train de faire le travail de tous les jours…
ARIANE-LI – Voici Seydou Gaye, un expert en NEDEX : la neutralisation, l’enlèvement et la destruction des explosifs.
SEYDOU – Ils étaient en train d’aller voir leurs amis, ils étaient en train de jouer, ils étaient en train de faire en tout cas quelque chose qui n’est pas censé constituer une difficulté pour quelqu’un et qui perd la vie ou bien qui se retrouve handicapé à vie. Donc c’est un peu l’une des motivations qui personnellement, moi, en tout cas, m’ont fait engager de battre contre ces engins de la mort.
ARIANE-LI – Il aide les démineurs à désamorcer les mines en toute sécurité, et à sensibiliser les communautés vivant dans des zones où des mines terrestres pourraient être toujours présentes.
SEYDOU – Il y a encore beaucoup de mines qui sont en train de frapper des personnes qui normalement n’avaient rien à voir avec ce conflit et malheureusement notamment dans les pays africains, il y a encore des problématiques liées à l’enlèvement de ces munitions parce que justement il n’y a pas de moyens financiers. Il y a des pays dans lesquels les mines sont encore présentes, il n’y a pas suffisamment de ressources, je veux dire financières, même si les ressources techniques existent…
ARIANE-LI – Au Canada, il est extrêmement improbable de tomber sur une mine en se promenant dans un champ ou une forêt. Mais dans des pays comme le Sénégal, d’où est originaire Seydou, la réalité est bien différente.
Au Sénégal, le conflit civil de Casamance continue de faire des blessés et des morts causés par des mines qui y ont été placées dans les années 1980 et 1990. Même les régions considérées sécuritaires par les autorités peuvent contenir des mines cachées sous terre.
Les démineurs comme Seydou travaillent chaque jour pour localiser, neutraliser et retirer les mines du sol. Bien que des outils et des techniques plus avancés soient en cours de développement, la méthode de déminage la plus courante reste la détection manuelle.
SEYDOU – Donc il y a le démineur qui utilise un détecteur de métaux et ce détecteur construit un peu ses yeux, en tout cas pour tout ce qui est mine enfoui, les mines qui sont enterrés, c’est les mines à action locales ou les mines anti -chars en terrain. Donc l’idée, c’est d’avoir un outil qui te permet d’identifier la mine sous la terre. Et donc, on utilise des détecteurs de métaux.
ARIANE-LI – Les mines peuvent être dissimulées n’importe où, parfois même à proximité de lieux essentiels comme des terres agricoles ou des écoles, afin d’empêcher les habitants d’y accéder.
SEYDOU – L’autre système c’est, on peut utiliser justement un système exclusivement manuel. Donc on n’utilise pas de détecteur. Donc c’est le sondage et l’excavation. Également, ce type de technique, on l’utilise lorsque dans une zone, on est confronté à des mines non détectables. Donc des mines dans lesquelles il n’y a aucun composant métallique.
Généralement, c’est des mines qui sont en plastique, en bois, avec des allioueurs chimiques ou autre, qui font que ces mines, en utilisant le détecteur, on peut les rater. Donc dans ce cas là, on n’utilise que la technique de détection manuelle. Ensuite, il y a la détection synotechnique, on utilise des chiens, généralement des animaux, ça peut être des chiens, ça peut être des rats. Mais c’est des animaux qui sont formés sur la détection de l’exploitif qui se trouve à l’intérieur des mines, donc des sustent chimiques qu’on peut retrouver à l’intérieur des mines.
ARIANE-LI – Imaginez que vous vous promenez dans un village animé et plein de vie. Des groupes d’enfants rient et jouent. Les familles et les communautés se rendent ensemble au travail, à l’école ou à l’église. Mais sous la surface, un danger caché les guette – des mines qui patientent en silence. Il suffit d’un seul pas pour que tout bascule.
SEYDOU – On peut également utiliser des machines qui font exploser donc qui escavent et qui font ou qu’il y ait des fonds pour sortir de terre. Mais l’un dans l’autre, qu’on utilise la détection animale ou qu’on utilise les machines de déminage, derrière, il y a toujours les hommes qui passent pour justement relever les munitions qui ont été trouvées ou les détecteurs.
ARIANE-LI – Les équipes de démineurs avancent méticuleusement sur le terrain, marchant avec précaution, scrutant le sol avec leurs détecteurs de métaux. Ce n’est qu’une des techniques qu’ils utilisent, parfois en collaboration avec des chiens, voire des rats, pour détecter les différents types de mines qui peuvent être enfouies sous terre.
SEYDOU – Ils ne font surtout pas être énervés lorsqu’on est en train de travailler sur le déminage ou d’intervenir sur le déminage. Le travail du déminage demande beaucoup d’attention, demande beaucoup de calme et demande beaucoup de sérieux.
ARIANE-LI – La détection et la neutralisation d’une mine exigent une concentration totale. Il en existe de toutes les formes et de toutes les tailles, comme l’explique Seydou. Certaines sont déclenchées par des réactions chimiques…
D’autres sont conçues en bois pour échapper aux détecteurs. Toutes requièrent une approche légèrement différente pour être neutralisées en toute sécurité.
SEYDOU – Pour éviter les risques d’accident en fonction de l’état dans lequel on va trouver les mines sur le terrain, il va être privilégié les destructions sur place justement si l’état ne permet pas qu’on puisse déplacer la munition ou qu’on puisse la désamorcer en fait ce qui va être mis en avant c’est la sécurité et justement pour que la personne puisse savoir est -ce que cette mine est déplaçable, est -ce qu’on peut la désamorcer ou est -ce qu’il faut la détruire sur place, il faut préalablement que cette personne soit formée sur ce type de munitions, sur ce type d’allumage.
ARIANE-LI – Chaque détonation ne signifie pas seulement la destruction d’une mine, mais aussi le rétablissement de la sécurité pour la communauté – une étape essentielle vers le rétablissement de la paix.
Malgré les défis et les dangers constants, la détermination des démineurs comme Seydou est admirable. Chaque jour, ils œuvrent à créer un environnement plus sûr pour leurs communautés locales.
Les récits poignants de démineurs comme Seydou illustrent non seulement les dangers immédiats des mines terrestres, mais révèlent aussi un engagement plus large que le Canada a souvent porté sur la scène internationale.
Mais comment le Canada a-t-il réussi à rallier autant de pays à cette cause ? Que s’est-il réellement passé ?
Pour le découvrir, nous accueillons Paddy Torsney, vice-présidente du Conseil d’administration de la Fondation canadienne contre les mines terrestres et observatrice auprès des Nations unies. Experte à l’avant-garde de nos efforts antimines, elle nous explique que le traité d’Ottawa est né d’un défi lancé par le ministre canadien des Affaires étrangères, Lloyd Axworthy. À l’époque, le problème des mines antipersonnel était au cœur des préoccupations, et M. Axworthy, sous la pression de la société civile, a mis au défi les gouvernements de signer un traité international interdisant les mines antipersonnel dans un délai d’un an.
Paddy, merci de vous joindre à nous. Pourriez-vous nous expliquer pourquoi le traité d’Ottawa a été un moment historique ?
PADDY – Il y a un grand effort d’avoir la ratification. Et ça, c’est très important parce que vous pouvez signer les choses à l’ONU ou aux autres places, mais ça ne fait rien si il n’y a pas la ratification. Alors nous avons eu la parlementaire canadien, avec les autres pays moyens, parce que ca ne pas etait les Russe ou les Américaines, ou les autres. Ca, c’est les pouvoirs moyens.
Nous avons travaillé fort, et dit aux députés des autres pays: “Faites la ratification! Allez, allez, allez avec Canada, Europe, ou avec les autres.” Et dans six mois, il y aura la ratification. Les pays qui ne signent pas, comme les États -Unis, ont donné beaucoup d’argent pour trouver les anciennes mines et aussi, il ne plantent pas les autres mines. Il n’exportent pas les autres mines. Alors, c’est une bonne chose dans quelques directions, et plus d’éducation pour les gens qui habitent près des mines.
ARIANE-LI – On constate qu’il y a eu une mobilisation massive, un soutien de la société civile, des ONG, et d’une multitude d’acteurs qui ont tous contribué à cette avancée majeure. D’un point de vue humanitaire, ça a eu un impact significatif si je comprends bien, puisqu’aucune nouvelle mine n’a été installée sur le terrain depuis…
PADDY – Et c’est une chose que les gens des pays ont dit, “faites une chose,” et les députés à reprendre avec une chose plus grande, qu’un pays ou chaque député ne peut pas faire sans autres. Alors, le discours entre les gens dans les sociétés civiles et les politiciens ou les députés, c’est un bon effort. On a trouvé une bonne chose.
ARIANE-LI – L’action a été rapide, collective, et d’une envergure impressionnante. C’est incroyable de voir toute cette “unité” autour de ce grand objectif.
PADDY – Oui, et ça, c’est beaucoup de petites et grandes organisations qui travaillent ensemble depuis beaucoup d’années, ils ont gagné le prix Nobel.
ARIANE-LI – Il y a quand même 160 pays jusqu’à aujourd’hui qui ont ratifié le traité, traité qui a été ouvert à la signature en 1997, puis est entré en vigueur en 1999. Toutefois, y des pays comme les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde qui l’ont toujours pas ratifié. Que s’est-il passé après la signature du traité ?
PADDY – À cette époque, il y a beaucoup de travail avec les députés des autres pays de pouvoirs moyens, de trouver ton gouvernement responsable. Il a signé les choses, mais de temps en temps, il ne fait rien. Alors, les députés peuvent dire, qu’est -ce que vous avez fait, qu’est -ce qui se passe avec nous et notre pays? Et travailler ensemble avec les militaires aussi qui savent que les mines sont souvent utilisées contre eux-même. C’est incroyable qu’il y a beaucoup de travail dans cette période très courte et toujours, le Canada est un des pays qui encourage les autres à faire l’attention, à faire le travail pour trouver les mines, pour faire l’éducation.
ARIANE-LI – La Fondation canadienne contre les mines terrestres joue un rôle essentiel dans toute cette sensibilisation-là. Elle mène de nombreuses actions dans le monde entier. Pouvez-vous nous en parler ?
PADDY – Oui, au Cambodge, il y a beaucoup de mines. Et le pays Cambodge a un but d’avoir un pays sans mines dans 2025.
ARIANE-LI – Wow !
PADDY – Il y a beaucoup de travail à faire. C’est quelques minutes et un peu d’énergie de mettre un mine sur la terre, mais c’est très, très cher, beaucoup de travail, parce que vous devez trouver exactement toutes les mines. C’est pas possible de dire, “Oui, on a trouver peut -être 98%, 99 % de mines…” Alors, Il faut trouver tous les mines, parce qu’il y a des risques pour tous les gens, comme les agriculteurs.
ARIANE-LI – Oui, c’est vraiment dangereux. C’est un travail colossal qui doit être mené de façon très méticuleuse avec des équipements spécialisés. Est-ce que le déminage est coûteux?
PADDY – Je pense que ce n’est pas les choses comme ça, mais c’est les gens, c’est leur temps. Il faut aller trop lentement. Les ressources humaines et… et aussi les chiens. Il y a les accidents, et ça, c’est grave pour les gens. Et aussi, c’est une chose très importante de les mines interpersonales ou de les mines terroristes. Le but de cette mine, ce n’est pas de tuer. C’est de blesser.
ARIANE-LI – Paddy nous explique que sur le champ de bataille, quand un soldat meurt, c’est très grave, mais quand un soldat est blessé, ça oblige quatre ou cinq soldats à cesser de se battre pour lui porter secours.
PADDY – Et les petits enfants, qui trouvent les mines terrestres, qui sont dans une petite voiture, ou une chose intéressante pour les petites. Ça, c’est du terrorisme entre les gens. Alors les gens doivent rester dans un petit village et ne pas aller plus dans la campagne.
ARIANE-LI – Oui, les mines rendent les campagnes extrêmement dangereuses. Aujourd’hui, 160 pays ont ratifié le traité. Mais il reste encore des États, comme les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde, qui ne l’ont pas signé. Est-ce qu’ils utilisent toujours des mines antipersonnel ?
PADDY – Il n’y a pas de commerce dans les mines, les exports. Je peux dire que les États-Unis mettaient les mines interpersonnelles ou terrestres en Irak ou en Afghanistan et les autres. Mais maintenant, on ne peut pas faire ça.
ARIANE-LI – Donc, elles sont maintenant illégales.
PADDY – Il y a les autres, il y a les gens qui y ont trouvé les mines, il y a les gens qui utilisent les mines interpersonnelles maintenant, et ça c’est très dangereux. Il y a les gens qui trouvaient toutes les choses qu’on peut faire à contre les autres, la Colombie et les autres pays qui ont beaucoup de mines là, qu’on doit trouver les mines et améliorer notre plan.
ARIANE-LI – Et aujourd’hui, on célèbre le 25e anniversaire du traité. Quelle est votre vision pour les 25 prochaines années en ce qui concerne cette mission là ?
PADDY – Je pense qu’on doit raconter le succès des gens qui travaillent avec les gouvernements, les parlement, mais aussi sensibiliser les gens qu’il y a aussi un problème. Ce n’est pas fini, le travail n’est pas fini. Pour beaucoup de gens, il y a un problème. Pour avoir la paix après les guerres, il y a plus souvent entre un pays, une personne à l’autre, de même citoyen, d’une ville. Les guerres civiles entre un pays et c’est impossible. Comme en Syrie, il y a un grand problème.
Alors d’avoir la paix, d’avoir le succès des affaires d’un pays, il faut trouver les mines qui sont là, et il faut qu’il n’y ait pas de mines dans la guerre. Mais après, il faut trouver toutes les mines et avoir la paix et le bon futur. Et les gens ici au Canada et dans le monde ne peuvent pas rester sur ce succès et pensent “Oh, c’est fini on va trouver une autre chose qui est plus importante maintenant…” Il faut rester vigilant sur ce sujet.
ARIANE-LI – Vous avez raison. Il ne faut pas perdre de vue cet enjeu là qui est majeur, malgré d’autres priorités, parce que le travail est loin d’être terminé de ce que j’en comprends.
PADDY – Oui, en Ukraine, il y a les mines antipersonnel maintenant, et en Syrie, il y a les nouvelles mines antipersonnel. C ‘est vraiment triste. Et vous savez qu’ il y a des mines terrestres en Égypte depuis la deuxième guerre mondiale. C ‘est une chose très stupide que l’humanité a adopté à cette époque et réel reste le problème toujours.
ARIANE-LI – Il y a donc des régions auxquelles on ne peut même plus accéder et qui sont dangereuses pour la vie humaine en permanence, sans parler des animaux sur le territoire…
PADDY – Oui, et d’avoir l’argent de payer pour la diminution. Pour déminer l’endroit.
ARIANE-LI – Merci beaucoup. Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter ?
PADDY – Je pense que ce traité, c’est un bon exemple que les peuples d’un pays peuvent travailler ensemble avec le député, avec les gens qui est à l’EU, d’un pays de faire une chose très grande parce qu’on travaillait ensemble, et ensemble avec le monde. Alors, c’est une bonne chose pour les Canadiens et les autres, Irlande, Belgique, Austria, le Sud d’Afrique et quelques autres. Beaucoup de forces, de courage de Monsieur Axworthy et les autres.
ARIANE-LI – Donc vraiment, ils se sont mobilisés rapidement.
PADDY – Oui !
ARIANE-LI – Quand l’intention commune/la vision est là, quand y a une volonté de se rassembler autour d’un… j ‘ai un terme anglais qui me vient: “higher purpose”.. d’une “mission noble” , quand l’intention est vraiment rassembleuse, on peut arriver à faire les choses plus rapidement qu’on l’aurait cru possible, donc ça reste un moment d’inspiration, ça reste un modèle duquel on peut s’inspirer encore aujourd’hui.
PADDY – Oui, et c’est les gens du département de défense, les affaires étrangères, beaucoup des gens qui travaillent ensemble dans le gouvernement, dans les politiques et la société civile. Alors, on peut faire les grandes choses ensemble, parler et travailler ensemble.
ARIANE-LI – Merci de continuer à œuvrer à ce type d’initiative pour nous, pour les Canadiens et pour la santé de tous les citoyens du monde qui vont en bénéficier, ça a déja sauvé et continuera de sauver la vie de milliers de personnes. Bravo de continuer de faire cette œuvre -là et merci d’avoir été avec nous, Paddy Torsney.
PADDY – Merci beaucoup ! Bye bye !
[La musique du thème monte.]
ARIANE-LI – Et merci à vous tous d’avoir écouté Voyages dans l’histoire canadienne. Ce balado est financé par le gouvernement du Canada et créé par The Walrus Lab.
Comme pour tous nos épisodes, les transcriptions sont disponibles en anglais et en français. Pour lire les transcriptions, veuillez consulter le site thewalrus.ca/canadianheritage.
Cet épisode a été produit et édité par Jasmine Rach. Nathara Imenes est la conceptrice sonore. Amanda Cupido est la productrice exécutive.
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